Votre Sainteté,

 

Je me permets de vous écrire pour vous envoyer la copie d’une lettre adressée à plusieurs Chefs de Gouvernement et responsables d’organisations internationales.  Un des sujets discutés est le respect de la limite de 65 ans pour la ‘retraite’ des hauts dirigeants d’organisations internationales et de pays.  J’ai présenté de nombreux arguments scientifiques ou de simple bon sens pour justifier ma suggestion.  Un d’entre eux étant qu’une des responsabilités importantes d’un dirigeant est l’éducation des nouvelles générations.

 

Un dirigeant qui a bien fait son travail devrait donc avoir formé un ou plusieurs successeurs possibles lorsqu’il s’approche de la limite de 65 ans.  Je suis sur que vous pouvez imaginer tous les progrès qu’apporterait le respect de cette simple règle.  Si j’ai pensé à vous lorsque je faisais mes remarques, je ne pensais pas qu’une telle remarque s’appliquait à vous pour plusieurs raisons très simples.  Les motivations d’un prête ou d’un homme d’église en général ne sont pas les mêmes que les motivations d’un politicien.

 

Et bien sûr les ‘modes’ de vie sont aussi très différents.  Cependant étant donné le grand respect que des millions pour ne pas dire des milliards de personnes ont pour vous, votre cas est un exemple que certains n’hésiteraient pas à utiliser injustement à leur avantage.   De plus je ne pense pas que le respect que vous portent les gens diminuerait, si vous étiez ‘secondé’ dans votre tâche par un pape plus jeune qui vous permettrait de ne pas vous investir autant et en quelques sortes de reconnaître un simple fait de la nature, à savoir qu’en vieillissant on perd certaines de ces capacités physiques.

 

Je sais que vous souhaiteriez que le monde soit un monde meilleur, avec moins de misères et de souffrances pour tant de gens.  Si j’ai fait ces remarques, c’est parce que je suis convaincu qu’elles permettraient d’améliorer les choses.  Enfin, je ne pense pas que j’aurais pu faire le travail que j’ai fait ces dernières années, dans des conditions de vie difficiles, si je n’avais pas eu l’aide de Dieu.  J’espère donc que vous comprendrez que mon but n’était nullement de vous offenser ou même d’offenser les personnes à qui j’ai demandé de respecter cette simple règle.